La capitale de Maurice est la 161e ville la moins chère au monde sur une liste de 209 agglomérations. C’est ce qui ressort de la 25e enquête annuelle relative au classement des villes les plus chères pour les expatriés dans le monde. Le rapport a été publié la fin de juin dernier par le cabinet américain Mercer.
En 2019, sur un total de 209 villes, 42 sont africaines. Et sur les 42 pays africains répertoriés, Port-Louis se situe à la 26e position. La capitale garde ainsi le même rang mondial et africain par rapport à l’année dernière. Cet indice est surtout destiné aux expatriés et aux multinationales qui s’y inspirent pour se délocaliser ou pour faire des affaires là où le niveau de vie est le moins cher. Cela s’ajoute aussi à d’autres facteurs socio-économiques.
Au niveau du continent africain, c’est la ville tchadienne N’Djamena qui est la plus onéreuse, bien qu’elle ait reculé dans le classement par rapport à l’année dernière. Sur le plan mondial, elle est désormais 11e. En revanche, le second rang est occupé par la ville Victoria des Seychelles qui a grimpé de huit places depuis 2018. En troisième position se trouve Kinshasa de la République du Congo. Les sept autres places sont occupées par Libreville du Gabon, Lagos du Nigeria, Luanda de l’Angola, Abidjan de la Côte d’Ivoire, Brazzaville du Congo, Yaoundé du Cameroun et Bangui du Centrafrique.
Au niveau international, le rapport indique que Hong-Kong reste la ville la plus chère pour les expatriés, à la fois en Asie et dans le monde. D’ailleurs, huit des dix villes les plus chères au monde pour les expatriés sont des villes asiatiques. Un résultat lié au prix élevé des biens de consommation destinés aux expatriés et à un marché de l’immobilier particulièrement dynamique.
Tokyo, Singapour et Séoul figurent dans le haut du classement. Les autres villes du top dix sont Zurich, Shanghai, Achgabat, Pékin, New-York et Shenzhen.