“Le Tourisme étant résilient va rebondir. Les touristes reviendront. Ce secteur reprendra graduellement” : propos du directeur de la Mauritius Tourism and Promotion Authority (MTPA), Arvind Bundhun, dans une entrevue accordée à Wazaa FM, le lundi 27 avril. Soulignant que le tourisme international est affecté avec la pandémie du Coronavirus (Covid-19), résultant à la fermeture de l’accès aérien, il soutient que le Tourisme à Maurice “est un des piliers de l’économie”. Il fait remarquer que dans cette conjoncture, il est quasi impossible pour faire voyager des touristes à travers le monde, à Maurice et dans l’océan Indien.
En revanche, il maintient que tout est tributaire de l’accès aérien. “Une fois, la situation décantée, le voyageur dans sa tête, serein, se sentant sécurisé et voyagera”, soutient-il.
Pour ce qui est de la relance, Arvind Bundhun fait état d’un comité, regroupant tous les partenaires du Tourisme qui se tient chaque mercredi pour étudier les nouvelles avenues. “Cette placée sous la présidence du Chairman de la MTPA et co-présidé par le président de l’AHRIM se penche sur les “bound back strategies”. Il est impérieux que tout le monde regarde dans la même direction ; communique de la même façon ; parle le même langage ; mène la même campagne en vue d’obtenir de meilleurs résultats…Il y a une osmose parmi les partenaires”, affirme-t-il le directeur de la MTPA. Il fait remarquer que ce comité analyse les différents scénarios et les marchés.
“La situation évolue tous les jours. C’est le tourisme régional qui réagira avant tout”, estime-t-il. Il argue que lancer une campagne touristique dans la conjoncture “constitue un coup d’épée dans l’eau.” Toutefois, pour ce qui est de Maurice il exprime son optimisme : “Maurice n’a même pas besoin de campagne. Maurice a un atout sur l’aspect sécuritaire, cela d’autant plus que nous avons bien géré le Covid-19.”
S’agissant de l’Europe, où regorge 50% du marché touristique mauricien, Arvind Bundhun consent que la France, considéré comme étant le marché principal tardera avant de bouger. “Cependant, pour ce qui d’autres pays, à l’instar de l’Allemagne, la Suisse et l’Autrice, il y a de demandes de réservation. En France, on favorise des vacances para-France. Le Français n’a pas les vacances en tête actuellement”, soutient le directeur de la MTPA.
Néanmoins, il maintient que les Emirats constituent un des réservoirs à exploiter. “Cela dans la mesure que les expatriés qui y travaillent n’ont pas accès à l’Europe. Il y a aussi l’Afrique”, dit-il.
