La Commission diocésaine lance le projet « Partaz ciltir moris » afin que les villageois soient acteurs et bénéficiaires d’un tourisme durable.
Après deux ans d’absence due à la pandémie, la messe annuelle du Tourisme a repris ces droits cette année. L’évènement organisé par la Commission diocésaine du tourisme, le jeudi 6 octobre, a eu lieu au Domaine de Labourdonnais, à Mapou. Elle a permis pour ce retour après une pause forcée depuis 2020, de réunir la grande famille de ce secteur, y compris employés, directeurs et autres acteurs. L’occasion a surtout été donné pour rappeler à quel point cette industrie a été touchée par la crise sanitaire et maintenant la guerre mais aussi pour lerepenser dans une optique d’avenir.
« Repensons le tourisme-dynamisons nos villages »est d’ailleurs le thème qui a été choisi pour cetévènement célébré internationalement. La Commission diocésaine du Tourisme, qui fête ses 35 ans d’existence cette année, a, parallèlement, lancé le projet « Partaz ciltir moris ». Une démarche qui propose l’immersion des touristes dans les villagesainsi les villageois pourront être acteurs et bénéficiaires d’un tourisme durable. Financer par l’organisation international de la Francophonie, elle a aidé à la formation d’échanges touristiques dans les villages de Grand-Gaube et Poste-de-Flacq.
A savoir que le vice-président de la République de Maurice, Eddy Boissezon et le Premier ministre, Pravind Kumar Jugnauth étaient parmi les invités, lors de cette messe. Le Père Philippe Goupille a, dans son homélie, affirmé que la pandémie de Covid-19 oblige le secteur à créer du neuf. D’où le projet « Partaz ciltir moris » de la Commission diocésaine pour que les villageois soient les acteurs et les bénéficiaires d’un tourisme durable.
Il a expliqué que la question n’a jamais peut-être été aussi pertinente, le secteur se trouvant à un tournant de son destin après la pandémie, en pleine crise économique et face à une potentielle récession mondiale. De souligner que le secteur peine, à recruter, songeant urgemment à la main-d’œuvre étrangère. Alors même que beaucoup ont perdu leur emploi et sont sans travail.
Pour sa part, Marie Malié, présidente de la Commission diocésaine du tourisme (CDT) et Training Officer à l’École hôtelière Sir Gaëtan Duval, constate un manque d’attractivité, surtout auprès des jeunes. « Le jeune aujourd’hui a besoin d’un travail qui a du sens », a-t-elle précisé.