
La préservation de l’environnement, l’éducation, la lutte contre la pauvreté ou encore ‘’l’empowerment’’ des femmes sont autant de domaines d’intervention qu’ont voulu soutenir Lux Island Resorts et The Lux Collective. Cette année, ces deux entreprises sœurs ont versé quelque Rs 5,7 millions à des ONG et à la National Social Inclusion Foundation (NSIF) qui font un travail de terrain considérable.
« Les revenus générés par le tourisme jouent un rôle important dans le développement économique mais également dans ‘’l’empowerment’’ des groupes vulnérables et la protection de l’environnement. The Lux Collective a hâte de voir la mise en œuvre des mesures qui visent à soutenir les entreprises responsables pour que nous puissions continuer à apporter cette valeur ajoutée. L’industrie est un pourvoyeur d’emplois pour les mères et pères de famille. Tout cela doit être pris en compte et nous conduire à un dialogue constructif afin de réfléchir à la reprise des activités qui vont relancer l’économie locale. Il y va de la vie des gens et We Care About What Matters est bien notre raison d’être depuis notre création », a soutenu Paul Jones, CEO de The Lux Collective.
Ray of Light : ‘’Empowerment’’ sociale et économique
Par le biais de la Fondation Joseph Lagesse, de nombreux projets ont été financés pour lutter contre la pauvreté dans certaines régions de l’île, comme à Bois Marchand où des programmes de soutien scolaire et d’autres formations ont été offerts aux habitants. Les groupes ont aussi contribué aux frais d’études en médecine aux États-Unis, pour un jeune mauricien issu d’un milieu difficile.
À leur échelle, les hôtels du groupe consolident leurs partenariats avec les ONG. LUX* Le Morne travaille pour la première fois avec Soleil de l’Ouest pour un jardin communautaire et la distribution de packs alimentaires. L’hôtel renforce son partenariat avec l’Atelier Joie de Vivre pour l’éducation des enfants dans le Sud.
Laventure Technical School for the Disabled a reçu le soutien de SALT of Palmar, pour un physiothérapeute. On retrouve aussi Thalassemia Society of Mauritius qui a reçu des fonds du LUX* Belle Mare pour des équipements de protection, nécessaires pour protéger la santé fragile des bénéficiaires pendant la pandémie de Covid-19.
Elles C Nous Association a bénéficié d’un soutien financier qui lui a permis d’engager un enseignant qui donnera des cours de rattrapage aux enfants ayant manqué des classes pendant le confinement. De son côté, l’Association Paille en Queue a reçu le soutien du LUX* Grand Gaube pour l’acquisition d’un logiciel d’apprentissage des langues pour les enfants.
Gender Links, pour sa part, continue son projet « Safe Haven Halfway Home », à travers lequel elle offre un lieu sûr aux femmes en situation difficile ou de vulnérabilité. Les autres ONG sur la liste sont la Curepipe Handisport Association et l’Association Kinouété qui encadre des ex-prisonniers à travers leur projet de permaculture.
Nouveaux partenariats
Cette année, la liste des bénéficiaires compte cinq nouveaux partenariats, notamment The Good Shop. Il s’agit d’un partenariat clé pour encourager l’économie circulaire, ce qui permettra, d’une part, de réduire les déchets et la pollution, et d’autre part, d’autonomiser les salariés de cette entreprise sociale en situation de handicap.
Tread Lightly : Préservation de l’environnement
Dans le cadre de son programme Tread Lightly, les groupes ont réitéré leur soutien aux ONG engagées dans la préservation de la biodiversité. Après la marée noire qui a frappé la côte sud-est de l’île, la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) et Eco Sud ont été en première ligne pour préserver les écosystèmes marins et terrestres dans cette région du pays. Les fonds CSR seront mobilisés pour des suivis scientifiques de la vie marine en partenariat avec l’Île des Deux Cocos et l’hôtel Tamassa. Les fonds comprennent aussi l’installation de poubelles pour recueillir des déchets plastiques destinés à être recyclés. La pollution reste une menace grandissante pour la biodiversité terrestre et marine.
« La MWF a également été touchée par la baisse des arrivées touristiques, desquelles dépendent plusieurs de nos activités. De plus, la catastrophe du MV Wakashio prolonge la fermeture de l’île aux Aigrettes, mais heureusement, certains de nos partenaires, tels que LIR et TLC, maintiennent leur soutien, ce qui nous permet de voir l’avenir avec moins d’appréhensions », a confié Jean Hugues Gardenne, Fundraising Manager de la Mauritian Wildlife Foundation
Les deux entreprises ont aussi voulu soutenir un projet de l’ONG Protection of Animals Welfare Society (PAWS) pour la création d’un refuge pour animaux à Mon Loisir. À travers ce geste, les groupes reconnaissent les droits des animaux. Une campagne de levée de fonds sera lancée.
Pour conclure, Evita Fakun, Group Sustainability and CSR Executive de The Lux Collective, a expliqué que : « Le tourisme durable est au cœur d’un riche réseau constitué de multiples acteurs. Il est surtout un créateur de valeurs extra-financières pour toutes ses parties prenantes. Nos stratégies de développement durable découlent des principes du Global Compact des Nations unies et de la ‘science-based targets initiative’. La pandémie révèle de plus en plus les écarts, et c’est la raison pour laquelle nous cultivons des partenariats avec des ONG dont l’approche produit des résultats tangibles sur le terrain. Il est donc crucial que nous travaillions ensemble pour les atteindre les 17 Objectifs de Développement Durable des Nations unies, d’autant que nous sommes dans la Décennie d’action décrétée par l’organisation internationale. »