« Les Mauriciens ont vécu une sorte de révolution le jour de la réouverture de notre frontière », soutient-il
« Air Mauritius bizin on the road », insiste-t-il
Au cours de la semaine dernière, l’animateur Jimmy Jean-Louis a invité Gérard Paya, ancien député et formateur dans le secteur touristique sur la plateforme de Waaza FM. Lors de cette émission, qui a duré une heure, il a, entre autres, situé l’importance de l’ouverture des frontières, qui s’est fait le 1 er octobre dernier.
Au cours de son interview, Gérard Paya a déclaré que le 1 er octobre, on a vécu une sorte de révolution dans le pays. « C’était inimaginable et inexplicable. On avait l’impression que la Noël approchait et que les enfants attendaient des présents », a-t-il ajouté. D’autre part, il a déclaré qu’il a beaucoup apprécié la participation des ségatiers à
l’aéroport et dans les hôtels afin d’accueillir les touristes. « Certains d’entre eux étaient très excités. D’autres avaient des larmes aux yeux. Par ailleurs, tout le monde y compris l’Association des hôteliers, les forces vives, les stakeholders, leschauffeurs de taxis et les ‘beach hawkers’ qui opèrent à Flic en Flac aussi bien que les ‘skippers’ et les chauffeurs des vans, ont tous démontré un grand intérêt pour suivre un cours de trois heures concernant le protocole sanitaire, proposé gratuitement par l’Association des Hoteliers de l’île Maurice (ARIM). C’était magique », a-t-il souligné. Il aussi parlé d’un film, qui est animé par le Dr Catherine Gaud, à l’intention de ceux qui ont suivi le cours.
Lors de cet entretien radiophonique, Gérard Paya a soutenu que c’est avec le cœur rempli de joie qu’on a accueilli l’ouverture de nos frontières. « C’était une bouffée ou ballon d’oxygène pour nous tous. Les hôtels ont procédé à des travaux d’embellissement. Leurs employés ainsi que mes amis ont tous mis la main à la pâte et participé à une campagne de nettoyage à Flic-en Flac afin d’accueillir l’ouverture des frontières et de recevoir les touristes, comme il se doit », a-t-il précisé. Dans la foulée, il a loué les efforts du ministre de l’Environnement, Kavi Ramano, la MTPA, la Beach Authority et ses amis proches qui ont bienveillamment participé à la campagne de nettoyage dans l’ouest de l’île. L’invité de Jimmy Jean-Louis a aussi laissé entendre que nous devons être plus attentionnés pour recevoir les touristes, qui viennent passer leurs vacances dans notre île paradisiaque, après avoir vécu des moments difficiles dans leurs pays respectifs. « Les visiteurs viennent se revigorer chez nous et il se peut qu’ils soient
exigeants, plus particulièrement en raison de leur ‘body language’. On doit écouter les clients et être très attentif et les services doivent être différents », dit-il. Gérard Paya a ainsi indiqué que le sourire des Mauriciens doit être vrai. Il a fait comprendre que nous devons savoir comment recevoir les clients. D’autre part, dira-t-il, les hôtels doivent se concentrer sur les services intérieurs et extérieurs afin de bien accueillir les touristes.
Dans la foulée, il n’a pas manqué de faire éloge du nouveau Chief Executive Officer (CEO) d’Airports Holdings Ltd, Ken Arian, qui dit-il, est capable d’apporter des nouvelles idées concernant l’accueil des touristes dans notre pays. Il
a ainsi déclaré qu’on n’a nullement essayé d’inventer la roue, mais on a tiré profit de notre ambiance tropical. Il a insisté sur le fait que nous devons redynamiser cette ambiance mauricienne. Par ailleurs, l’invité de Jimmy Jean-Louis a aussi fait ressortir que le vintage club, qui regroupe ses amis tels Tony Duval et Ram Chattargoon, peuvent apporter leur aide au secteur touristique. Ils veulent travailler sur une base volontaire. Il a aussi commenté sur le slogan – ‘Faire client mari content’. « Que Maurice redevienne Maurice afin que nous puissions vendre notre île paradisiaque », a-t-il souhaité. A une autre question de l’animateur, Gérard Paya a énergiquement dénoncé
l’attitude de certains directeurs des grands hôtels, qui auraient agi comme des esclavagistes, en réduisant des dépenses, causant des préjudices aux touristes et employés ainsi que des dommages collatéraux au secteur du tourisme en général. Il s’est appesanti sur le fait que : « Nous avons le ‘know how’ et des Mauriciens qui
travaillent sur des bateaux de croisière. Nous sommes ainsi capables de redynamiser le secteur du tourisme et aider les hôtels à s’épanouir dans notre pays ».
Sollicité par l’animateur, le chairman de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), Arvind Bundhun, a répondu que cela fait chaud au cœur de voir l’ouverture de nos frontières et l’arrivée des touristes dans notre pays. « Le chiffre concernant le nombre de touristes, qui ont foulé le sol mauricien, est encourageant. Cela démontre que des touristes préfèrent encore la destination mauricienne, qui est résiliente. Cela augure que du bon, pour les opérateurs qui sont passés par des moments extrêmement difficiles », dira l’invité de Jimmy Jean- Louis, qui a aussi fait comprendre que l’ouverture de nos frontières marque aussi l’ouverture de la saison touristique. Nous espérons que ce chiffre augmentera afin que nous puissions atteindre notre objectif d’attirer 650 000 touristes jusqu’à la fin
de l’année financière.