Bilans financiers : Tour d’horizon des performances

Beachcomber Hospitality Investment a annoncé des résultats solides pour le trimestre clos le 31 décembre 2023, avec un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros et un bénéfice après impôts de 1,8 million d’euros. Cependant, les perspectives pour l’année se terminant en juin 2024 sont influencées par deux facteurs majeurs : l’augmentation du taux d’imposition aux Seychelles de 15 à 25% et des taux d’intérêt plus élevés qui auront un impact pour l’année se terminant le 30 juin 2024. Malgré cela, le groupe anticipe des revenus locatifs accrus et de meilleurs résultats d’exploitation grâce à la consolidation complète de ses opérations aux Seychelles.

Les opérations aux Seychelles, notamment le centre de villégiature de l’île Sainte-Anne, ont généré des revenus locatifs de 4,4 millions d’euros et un bénéfice après impôts de 1,5 million d’euros pour le semestre en cours.

Toutefois, le groupe n’a pas présenté de résultats trimestriels et semestriels comparatifs car toutes les actions détenues dans Kingfisher Ltd n’ont été acquises que le 12 mai 2023. Pour le semestre clos le 31 décembre 2023, le chiffre d’affaires du Groupe s’est élevé à 11,7 millions d’euros. Le bénéfice après impôts se chiffre à 3,9 millions d’euros.

Pendant ce temps, New Mauritius Hotels (NMH) a présenté des résultats encourageants pour les six premiers mois de l’année financière 2024. Avec un chiffre d’affaires de Rs 7,4 milliards, en hausse de 6 % par rapport à l’année précédente, et un EBITDA de Rs 2,4 milliards, NMH reste optimiste malgré des défis tels que la non-disponibilité de 20 % des chambres au cours du premier trimestre. Les opérations au Maroc continuent de souffrir des effets du conflit au Moyen-Orient, malgré une compensation d’assurance de Rs 175 millions suite au tremblement de terre de septembre dernier.

 

Pour les mois à venir, NMH prévoit un EBITDA dépassant Rs 4 milliards pour l’année financière se terminant en juin 2024, avec des opérations à Maurice affichant une tendance positive tandis que les défis persistent au Maroc. Les pressions inflationnistes résultant de l’augmentation du salaire minimum et de l’ajustement au coût de la vie nécessiteront une gestion rigoureuse des coûts pour maintenir la rentabilité.

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