
Le texte de Gilbert Espitalier-Noël, patron de Beachcomber, dans la dernière édition du magazine du groupe, est intéressant à plus d’un titre. Il reconnaît que l’année 2022 prend fin sur une note d’optimisme. Il reconnaît que Beachcomber Resorts & Hotels a réalisé une belle année de reprise.
Dans son message de fin d’année adressé aux employés de Beachcomber Resorts & Hotels, Gilbert Espitalier-Noël, exprime sa fierté qu’en équipe le groupe hôtelier soit sorti mûr de cette crise inévitable durant laquelle le pays a connu des périodes difficiles. « Beachcomber Resorts & Hotels a réalisé une belle année de reprise aves des taux d’occupation très encourageantes et un retour progressif vers la probabilité », explique le CEO du groupe.
Et pour cause ! Le taux d’occupation est encourageant et les profits sont de retour. Gilbert Espitalier-Noël concède même que le taux de réservation est intéressant en ce début d’année 2023. Ce qui lui fait dire que le premier semestre sera excellent. « Le tourisme culturel et vert, peu exploité est un marché à prendre. Notre industrie a un bel avenir, à condition d’améliorer constamment la qualité de notre produit, et de consolider notre positionnement comme une destination écoresponsable », annonce le CEO.
Mais comme tout homme d’affaires, il ne peut s’empêcher de geindre, de se plaindre. Là, c’est le manque de visibilité pour l’année en cours qu’il décrit. Nous précisons, en parlant de visibilité, qu’il s’agit de Gilbert Espitalier-Noël et non de Gilbert Montagné. Le patron de Beachcomber se désole de la hausse des taux d’intérêt, des incertitudes liées à l’inflation, de la récession, du conflit russo-ukrainien, du prix du billet d’avion et coût du pétrole. Bref, il a peur de tout et de rien le Gilbert !
Tout compte fait, Maurice reste une destination prisée par les touristes, insiste Stéphane Poupinel. Il rappelle que le groupe entretient une relation forte avec sa clientèle afin de lui permettre de vivre un séjour de rêve et l’encourager à revenir. Il soutient que « l’enjeu est de conserver cette hospitalité mauricienne, qui est sans doute la plus grande force de notre pays au niveau touristique ». Alors qu’au niveau national, il est d’avis qu’il faut redoubler d’efforts pour résoudre certaines problématiques, notamment celles liées à la préservation de l’environnement.