D’ici en 2023, la barre d’un million de touristes sera atteinte. Le Gouvernement mise gros sur ce marché. Air Mauritius va ainsi louer deux avions. L’objectif d’un million de touristes fixé par les autorités est prévu pour cette année 2023. De janvier à novembre 2022, Maurice a accueilli plus de 857 000 visiteurs. Rien que pour le mois de novembre, plus de 104 000 touristes ont foulé le sol mauricien contre 119 000 en novembre 2019. Sur ces chiffres, les autorités sont confiantes que l’objectif fixé sera atteint. Il a aussi été noté que les dépenses par touriste et la durée du séjour ont augmenté. Les autorités concernées veulent accueillir 14 million de touristes d’ici la fin de l’année financière 2022/23.
Pour cela, il faudra impérativement avoir plus d’avions, d’où l’importance de louer deux Airbus. Il a été affirmé aussi que le Premier Ministre suit ce dossier de très près. « Le secteur touristique a été celui qui a été le plus affecté avec la pandémie de la Covid-19. Ainsi, maintenant que ce secteur redémarre, il faut mettre le plein paquet. Le premier appareil devrait fouler l’aéroport de Plaisance en février et l’autre en avril » annonce-t-il. La flotte qu’Air Mauritius a en ce moment se compose notamment de 4 Airbus A350-900 et de deux A330-900neo. Ils sont suffisants pour desservir les destinations. Mais avec une hausse de la fréquence pour atteindre l’objectif, il vaut mieux se préparer. Ainsi, outre les deux avions en location, la compagnie nationale d’aviation va réceptionner un A350-900. Il y a aussi trois ATR 72 qui desservent principalement Rodrigues. Ces appareils, également, seront remplacés dans un proche avenir.
« Il faut tout faire pour attirer les touristes afin de réaliser l’objectif fixé. En sus, Air Mauritius dispose d’un atout : il n’y a pas d’escale entre Maurice et les destinations que la compagnie dessert en Europe. Bon nombre de voyageurs n’aiment pas les escales, ce qui leur fait perdre du temps et des jours de vacances », indique-t-on. En ce moment, le taux de remplissage sur l’aéroport Charles-de-Gaulle en France est supérieur à ce qu’il y était avant la COVID-19.